Participation dans l’entreprise, outil de croissance et perspectives

Lors de sa séance publique du mercredi 25 octobre 2017, durant laquelle le Sénat a débattu du thème « Participation dans l’entreprise, outil de croissance et perspective », j’ai interpellé Monsieur Benjamin GRIVAUX, Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’économie et des finances

J’ai attiré son attention sur la spécificité des très petites entreprises et lui ai demandé comment le Gouvernement entendait prendre en compte celle-ci dans le cadre du vaste chantier de redéfinition du dialogue social dans l’entreprise qu’il envisage et dont l’un des axes est de permettre à tous les salariés de participer aux résultats de l’entreprise.

En effet, plus les entreprises sont petites, plus la participation est faible ; mais la rendre obligatoire serait dangereux dans les entreprises où les salariés sont pourtant bien plus intéressés aux succès de leur entreprise.

Le secrétaire d’Etat, dans sa réponse, m’a indiqué ne pas vouloir perdre vue l’objectif de la simplification pour les petites entreprises. Le chef d’entreprise doit se concentrer, selon lui, sur son activité plus que sur l’organisation ou l’administration de sa structure s’il veut la développer et assurer sa croissance.

Le Gouvernement fera du sur-mesure en s’appuyant sur la réalité et n’auditionnera pas que les corps constitués mais aussi les entrepreneurs que nul n’écoute. Le Secrétaire d’Etat s’est dit certain que des petits verrous réglementaires peuvent sauter pour simplifier la vie des entreprises.

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