Réaction de Patricia SCHILLINGER aux résultats du Programme international pour le suivi des acquis des élèves 2012 (PISA)

écoleLes constats dressés par PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves 2012) confirment les tendances dégagées depuis plusieurs années par d’autres évaluations nationales et internationales, quant à l’état du système éducatif français.

Ces évaluations, arrêtées en mai 2012, sanctionnent les 10 ans durant lesquels la droite n’a pas cessé de casser l’école publique.

Malgré l’ouverture massive de l’enseignement secondaire, la France apparait comme le pays le plus inégalitaire avec une différence de score la plus grande entre élèves issus de milieux très défavorisés et très favorisés.

Trop d’élèves sont en difficulté – leur part s’est même accrue ces dix dernières années –, et notre école fait pire que reproduire les inégalités sociales, elle contribue à les accentuer.

 Ce constat renforce ma foi dans la « refondation de l’école » engagée par le gouvernement, qui vise à réduire les inégalités et à favoriser la réussite de tous.

 En concentrant les moyens nouveaux sur la lutte contre la difficulté scolaire et les inégalités sociales le gouvernement s’attache à promouvoir un système éducatif plus égalitaire. Les comparaisons du PISA confortent cette orientation en démontant que les systèmes les plus égalitaires, qui luttent le mieux contre les déterminismes sociaux et contre les écarts de niveaux scolaires, sont souvent aussi les plus performants.

Cela s’est traduit en France par la priorité redonnée à l’école primaire. Mais c’est aussi l’engagement pris de de renforcer l’éducation prioritaire, d’assurer une formation de qualité aux enseignants, ainsi que d’entamer au plus vite une refonte des programmes scolaires. Autant de chantiers actuellement en préparation.

Le constat dressé par le PISA nous encourage à accélérer ces réformes afin de renverser la tendance de ces dix dernières années.

 

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