Cartables des écoliers

Question écrite adressée à M. le ministre de l’éducation nationale
Publiée au Journal Officiel  le : 06/12/2012
Mme Patricia Schillinger attire l’attention de M. le ministre de l’éducation nationale sur le poids des cartables pour les élèves de l’école primaire et du collège. Depuis plusieurs décennies, cette situation perdure. Le poids moyen du cartable pour l’écolier français est de 8,5 kilos. C’est deux fois plus que ce que les médecins recommandent, car lorsque le cartable excède 10 % du poids de l’enfant, les risques pour le dos sont réels. Dernièrement, les kinésithérapeutes ont tiré la sonnette d’alarme. Il s’agit d’un véritable problème de santé publique et il convient aujourd’hui de mobiliser toutes les énergies nécessaires pour parvenir à le régler. Des solutions existent. La Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) propose de privilégier, par exemple, les livres numériques, de limiter les fournitures scolaires. Elle recommande aussi de choisir un cartable rigide doté de bretelles larges, qui ne dépasse pas la largeur du dos de l’enfant. Par conséquent, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer quelles mesures il envisage de prendre afin de doter les établissements français d’infrastructures nécessaires qui permettent à nos enfants de ne plus porter des poids considérables sur leurs épaules.

Réponse de M. le ministre de l’éducation nationale
À publier le : 27/12/2012, page 3074
Texte Cartables des écoliers

Question n° 03392 adressée à M. le ministre de l’éducation nationale
Publiée le : 06/12/2012
Texte de la question : Mme Patricia Schillinger attire l’attention de M. le ministre de l’éducation nationale sur le poids des cartables pour les élèves de l’école primaire et du collège. Depuis plusieurs décennies, cette situation perdure. Le poids moyen du cartable pour l’écolier français est de 8,5 kilos. C’est deux fois plus que ce que les médecins recommandent, car lorsque le cartable excède 10 % du poids de l’enfant, les risques pour le dos sont réels. Dernièrement, les kinésithérapeutes ont tiré la sonnette d’alarme. Il s’agit d’un véritable problème de santé publique et il convient aujourd’hui de mobiliser toutes les énergies nécessaires pour parvenir à le régler. Des solutions existent. La Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) propose de privilégier, par exemple, les livres numériques, de limiter les fournitures scolaires. Elle recommande aussi de choisir un cartable rigide doté de bretelles larges, qui ne dépasse pas la largeur du dos de l’enfant. Par conséquent, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer quelles mesures il envisage de prendre afin de doter les établissements français d’infrastructures nécessaires qui permettent à nos enfants de ne plus porter des poids considérables sur leurs épaules.

Réponse de M. le ministre de l’éducation nationale
À publier le : 27/12/2012, page 3074
Depuis plusieurs années, le ministère de l’éducation nationale agit afin d’alléger le poids du cartable de chaque élève de façon à ce que ce dernier n’excède pas les cinq kilogrammes. En ce sens, les préconisations sont claires. Il est demandé que les établissements scolaires se mobilisent, afin d’organiser la journée des élèves en veillant notamment à limiter, pour les classes de 6e en particulier, les déplacements au sein du bâtiment. Le nombre de fournitures doit être restreint. Par ailleurs, la circulaire de rentrée du 31 juillet 2012 établit une liste des fournitures scolaires recommandées qui a pour objectif de réduire le coût financier de la rentrée et d’alléger le poids du cartable. Au-delà de ces nécessaires mesures de bon sens, la diminution du poids du cartable passe par des actions plus structurelles. Le ministère de l’éducation nationale incite donc les éditeurs à utiliser, pour l’impression des manuels scolaires, un papier au grammage plus fin. De plus, on ne peut que saluer l’effort de certaines collectivités territoriales qui ont fait le choix d’acheter systématiquement un deuxième exemplaire des manuels papier permettant ainsi aux élèves de conserver à leur domicile un double de chaque ouvrage. Enfin dans la circulaire de rentrée du 16 mars 2010, il est demandé aux recteurs d’« accélérer le développement du numérique à l’école ». Cette circulaire précise, également, que « la généralisation des espaces numériques de travail (ENT) dans tous les établissements scolaires, déjà engagée dans plus de la moitié des académies, est une priorité ». Le développement des ressources pédagogiques numériques est également vivement recommandé. À cet effet, depuis la rentrée 2009, le ministère de l’éducation nationale expérimente dans douze académies l’utilisation de manuels scolaires numériques via l’ENT du collège en visant les objectifs suivants : diminuer le poids du cartable de l’élève, proposer des ressources numériques pédagogiques innovantes et développer les usages des technologies de l’information et de la communication (TICE) en classe. Enfin, il est vivement recommandé que l’ensemble des mesures destinées à améliorer la question du poids du cartable soit mis à l’ordre du jour du comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC) dans chaque établissement scolaire.de la réponse : Depuis plusieurs années, le ministère de l’éducation nationale agit afin d’alléger le poids du cartable de chaque élève de façon à ce que ce dernier n’excède pas les cinq kilogrammes. En ce sens, les préconisations sont claires. Il est demandé que les établissements scolaires se mobilisent, afin d’organiser la journée des élèves en veillant notamment à limiter, pour les classes de 6e en particulier, les déplacements au sein du bâtiment. Le nombre de fournitures doit être restreint. Par ailleurs, la circulaire de rentrée du 31 juillet 2012 établit une liste des fournitures scolaires recommandées qui a pour objectif de réduire le coût financier de la rentrée et d’alléger le poids du cartable. Au-delà de ces nécessaires mesures de bon sens, la diminution du poids du cartable passe par des actions plus structurelles. Le ministère de l’éducation nationale incite donc les éditeurs à utiliser, pour l’impression des manuels scolaires, un papier au grammage plus fin. De plus, on ne peut que saluer l’effort de certaines collectivités territoriales qui ont fait le choix d’acheter systématiquement un deuxième exemplaire des manuels papier permettant ainsi aux élèves de conserver à leur domicile un double de chaque ouvrage. Enfin dans la circulaire de rentrée du 16 mars 2010, il est demandé aux recteurs d’« accélérer le développement du numérique à l’école ». Cette circulaire précise, également, que « la généralisation des espaces numériques de travail (ENT) dans tous les établissements scolaires, déjà engagée dans plus de la moitié des académies, est une priorité ». Le développement des ressources pédagogiques numériques est également vivement recommandé. À cet effet, depuis la rentrée 2009, le ministère de l’éducation nationale expérimente dans douze académies l’utilisation de manuels scolaires numériques via l’ENT du collège en visant les objectifs suivants : diminuer le poids du cartable de l’élève, proposer des ressources numériques pédagogiques innovantes et développer les usages des technologies de l’information et de la communication (TICE) en classe. Enfin, il est vivement recommandé que l’ensemble des mesures destinées à améliorer la question du poids du cartable soit mis à l’ordre du jour du comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC) dans chaque établissement scolaire.v

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