Difficultés rencontrées par les sapeurs-pompiers: réponse du cabinet du Premier Ministre à mon courrier

Dans le prolongement d’une rencontre avec les représentants syndicaux du SDIS du Haut-Rhin, j’attirais dans un courrier en date du mois d’août 2019, l’attention du Premier Ministre sur les difficultés rencontrées par les sapeurs-pompiers pour exercer correctement leurs missions.

Plus particulièrement, je soulignais les agressions de plus en plus en plus nombreuses, la pression opérationnelle qui s’exerce sur le SDIS avec l’explosion des missions de secours d’urgence aux personnes. Plus récemment dans une question écrite j’évoquais également les craintes suscitées par un arrêt de la Cour de Justine de l’Union Européenne, quant à la pérennité de notre système de secours, basé sur le volontariat.

Sur ces différents points la Chef de cabinet du Premier Ministre, Madame Anne CLERC, a tenu à m’assurer de la mobilisation entière du Gouvernement.

Afin de faciliter le dépôt de plainte et de libérer la parole des sapeurs-pompiers victimes d’agression, des accueils privilégiés seront mis en place dans les commissariats. Contre d’éventuelles représailles, il sera possible de domicilier ces plaintes à l’adresse des SDIS.

Pour assurer la sécurité de ces agents, la chef de cabinet évoque également le déploiement de caméras piétons et l’encouragement du recours aux gilets par-lames.

Concernant l’explosion des missions de secours d’urgence, le Gouvernement prévoit de généraliser les coordonnateurs ambulanciers pour résoudre les problèmes de carences ambulancières. Il s’agit également de répondre à la question de l’organisation de la réception des appels d’urgence : « le 112 ».

Enfin concernant « la pérennité du modèle français de sécurité civile », Madame CLERC m’informe que « des échanges constructifs sont en cours avec la Commission ».

Si je salue les efforts déployés par le Gouvernement pour répondre à la détresse de ces soldats du feu, je considère que pour répondre efficacement au sentiment d’abandon qui gagne la profession, on ne peut faire l’économie d’une véritable revalorisation de leurs statuts.

 

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