Étiquetage de l’origine des viandes dans les produits transformés

Question n° 20476 Mme la secrétaire d’État, auprès du ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique, chargée du commerce, de l’artisanat, de la consommation et de l’économie sociale et solidaire
À publier le : 10/03/2016
Texte de la question : Mme Patricia Schillinger attire l’attention de Mme la secrétaire d’État, auprès du ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique, chargée du commerce, de l’artisanat, de la consommation et de l’économie sociale et solidaire sur l’étiquetage de l’origine des viandes dans les produits transformés. En réponse aux différents scandales sanitaires (dont celui des lasagnes à la viande de cheval), l’article L. 112-12 du code de la consommation (adopté dans le cadre de la loi n° 2014-344 du 17 mars 2014 relative à la consommation) prévoit de rendre obligatoire l’indication du pays d’origine de la viande dans les plats préparés. Alors que l’on estime que cette obligation correspond au souhait de près de 70 % des consommateurs européens, force est de constater que celle-ci n’est pas effective et reste subordonnée au feu vert de la Commission européenne. En effet, une enquête réalisée par l’UFC-Que choisir, rendue publique le 8 février 2016, révèle que sur 245 aliments transformés à base de viande de bœuf, de porc et de poulet, 54 % de ces produits ne mentionnent pas l’origine de la viande — 30 % pour le bœuf, 57 % pour le porc et 74 % pour le poulet. En conséquence, elle lui demande ce qu’il entend mettre en œuvre afin de permettre aux consommateurs d’avoir une vision claire et complète de l’origine des viandes dans ces produits de grande consommation.

Twitter Digg Delicious Stumbleupon Technorati Facebook Email