Bisphénol A : le gouvernement poursuit le combat en faveur d’une interdiction européenne
Je me réjouis du dépôt par la Ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, chargée des Relations internationales sur le climat Ségolène Royal d’un dossier d’identification du bisphénol A comme substance extrêmement préoccupante au titre du règlement européen REACH sur les produits chimiques. Ainsi, le gouvernement effectue un pas supplémentaire vers une interdiction européenne de l’utilisation du Bisphénol A dans les contenants alimentaires.
Ayant été rapporteure de la proposition de loi visant à suspendre la fabrication, l’importation, l’exportation et la mise sur le marché de tout conditionnement alimentaire comportant du bisphénol A, j’ai lutté dès 2012 pour l’interdiction de l’ensemble des conditionnements alimentaire comportant ce composé organique. Celui-ci est en effet un perturbateur endocrinien notoire pouvant s’avérer particulièrement néfaste, en particulier pour les femmes enceintes et les enfants de moins de trois ans.
Dès le 13 décembre 2012, date de l’adoption de la proposition de loi, j’avais appelé l’ensemble de nos partenaires européens, à soutenir et reprendre cette mesure qui répond à une application raisonnée du principe de précaution.
L’action menée par la Ministre s’inscrit bien dans cette démarche puisqu’elle a rappelé au président de la Commission dans un courrier puis à l’occasion d’une rencontre le 2 juin, la vigilance de la France en matière de lutte contre les perturbateurs endocriniens, afin que les critères retenus protègent de manière effective la santé des Européens.