Accord sur la sécurisation de l’emploi : une avancée majeure pour le monde du travail.

photo accordPatricia SCHILLINGER se réjouit de l’accord survenu le 11 janvier sur la sécurisation de l’emploi à l’issue d’un semestre de négociation, ainsi que l’ensemble des partenaires sociaux qui y ont pris part. Cet accord, qui est avant tout un succès du dialogue social voulu par le Président par le République, porte des avancées majeures pour le monde du travail.

Cet accord permet de mieux protéger les salariés contre le chômage en anticipant les mutations économiques et en forgeant de nouveaux droits. La prévention des licenciements économiques et le maintien dans l’emploi dans les périodes de ralentissement d’activité des entreprises seront renforcés par le recours encadré à l’activité partielle.

La précarité au travail sera réduite grâce à la surtaxation des contrats courts, l’encouragement aux CDI au profit d’exonérations de cotisations pour les employeurs, et la lutte contre le temps partiel subi. Les jalons d’une sécurité sociale professionnelle seront posés à travers la création d’un compte personnel à la formation et d’un conseil en évolution professionnelle. La couverture chômage sera renforcée et la complémentaire santé généralisée. Les salariés seront davantage associés aux décisions sur la stratégie de l’entreprise et leurs représentants siégeront dans les conseils d’administration des grandes entreprises avec pouvoirs d’administrateurs et une négociation tri-annuelle sur les plans de formation se déroulera.

La stratégie anti-chômage, à l’heure où celui-ci frappe des millions de ménages dans notre pays, se trouve complétée et consolidée. Au soutien à la croissance au cœur du pacte européen obtenu par la France, à l’action en faveur de l’investissement qui fonde la politique de compétitivité et la Banque publique d’investissement pour que les entreprises embauchent et innovent, à la politique active de l’emploi que concrétisent les emplois d’avenir, les contrats de génération et les moyens renforcés du Pôle emploi, s’ajoute l’indispensable levier de la sécurisation des parcours professionnels. Protéger les salariés dans la crise, c’est un impératif et une force pour les entreprises.

Enfin, cet accord est un acte de confiance dans la démocratie. La démocratie sociale bien sûr, qui avait besoin d’être encouragée après un quinquennat de stigmatisation des corps intermédiaires. La démocratie politique aussi, car les avancées obtenues traduisent des engagements forts de François Hollande auprès les Français : « je lutterai contre la précarité » (n°24), « je mettrai en place, en concertation avec les partenaires sociaux, la sécurisation des parcours professionnels » (n°35), « je permettrai la présence des représentants des salariés dans les conseils d’administration des grandes entreprise » (n°55).

La Sénatrice sera attentive lors du passage de ce texte au Sénat et se réjouit que François Hollande respecte ses engagements.

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