Perturbateurs endocrinien

images

Patricia SCHILLINGER se réjouit du vote des députés européens    qui viennent d’adopter le rapport Westlund sur la protection de la santé publique contre les perturbateurs endocriniens. 

L’Europe a voté la réduction des expositions aux perturbateurs endocriniens. La résolution confirme la nécessité d’appliquer le principe de précaution sur cette question. Le projet de résolution vise non seulement à réduire l’exposition du public aux perturbateurs endocriniens, mais également de renforcer la réglementation européenne.

Selon la Sénatrice, la responsabilité des perturbateurs endocriniens sur le dérèglement du système hormonal commence à peine à être comprise. Nous avons pris beaucoup de temps pour l’admettre. Cependant, grâce aux dernières études, certaines de ces substances chimiques vont être interdites dans la composition de plusieurs de nos produits de consommation. Le plus connu de ces perturbateurs est le bisphénol A.  En 2010, à la suite de nombreux débats, la France a décidé de le bannir des biberons.

Rapporteure de la proposition de loi visant à suspendre la fabrication, l’importation, l’exportation et la mise sur le marché de tout conditionnement comportant du Bisphénol A (BPA), la Sénatrice s’était félicitée de son adoption définitive à l’unanimité en décembre 2012. Ainsi, depuis le 1er janvier 2013, c’est l’ensemble des contenants alimentaires pour bébés qui est concerné par cette interdiction, également étendue, à compter de 2015, à tous les contenants alimentaires (boîtes de conserve, barquettes en plastique…). 

Patricia Schillinger rappelle qu’en février, l’OMS a considéré dans un rapport jugé « historique » que ces substances chimiques qui ont envahi nos vies constituent « une menace mondiale » pour la santé humaine et l’environnement. « Nous devons prendre toutes les mesures pour protéger la santé humaine, en particulier celle des femmes enceintes et les nourrissons ».

« Je resterai très attentive quant à la future règlementation de ces substances chimiques. Nous en savons actuellement beaucoup sur ces perturbateurs endocriniens. C’est  la raison pour laquelle le principe de précaution devrait s’appliquer ».

Twitter Digg Delicious Stumbleupon Technorati Facebook Email