Mise en place du COPIL autour de la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim

Alors que la parole de l’État était attendue dans le département sur ce dossier épineux, le Secrétaire d’État à la transition énergétique s’est montré à la hauteur des enjeux.

Il a su faire la preuve de sa maîtrise des différents aspects du dossier. Que ce soit la question sociale, celle de la sécurité énergétique du département, celle de l’économie du territoire, de son dynamisme et de son attractivité ou encore l’aspect lié à la fiscalité des collectivités.

Sans débattre des motivations de la fermeture, son souci est résolument tourné vers l’avenir et son souhait, que je partage, de conduire à son terme cette transition de manière exemplaire.

Dans le cadre du COPIL qu’il a installé vendredi matin, il incombe désormais aux Alsaciens, en étroite collaboration avec nos voisins allemands, de co-construire avec l’Etat le territoire du futur.

Un territoire en phase avec une transition énergétique devenue incontournable.

Un territoire dynamique et attractif accordant une place importante à la recherche et l’innovation.

Un territoire qui saura miser sur ses atouts dont son caractère transnational, sa culture industrielle, son  ouverture sur l’Europe et le monde.

Face à ce défi, autour duquel, le Secrétaire d’État a trouvé une assemblée unanime, ce dernier a garanti qu’il y aurait des moyens financiers à la hauteur des ambitions.

L’État apportera également l’appui technique nécessaire pour mener à bien chaque projet.

Les collectivités, dont l’avenir est intimement lié à celui de la centrale, ont également pu être apaisées. « Elles ne seront pas laissées dans un désarroi budgétaire ».

Nous, élus et acteurs de ce territoire, sommes désormais condamnés à réussir.

Je veillerai personnellement à ce que, sur chacun de ces points, la parole donnée soit respectée.

 

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