Nuisances liées à l’augmentation future du trafic sur l’euroairport

Question n° 21248 adressée à M. le secrétaire d’État, auprès de la ministre de l’environnement, de l’énergie et de la mer, chargée des relations internationales sur le climat, chargé des transports, de la mer et de la pêche

Texte de la question : Mme Patricia Schillinger attire l’attention de M. le secrétaire d’État, auprès de la ministre de l’environnement, de l’énergie et de la mer, chargée des relations internationales sur le climat, chargé des transports, de la mer et de la pêche sur la publication récente par le conseil fédéral suisse de son rapport annuel sur la politique aéroportuaire (LUPO 2016). Ce rapport met en évidence la saturation des aéroports de Zurich et Genève tout en présentant l’aéroport de Bâle-Mulhouse (euroairport) comme le seul à pouvoir encore augmenter son trafic. Parallèlement, le plan sectoriel de l’infrastructure aéroportuaire (PSIA) fixe à 147 000 le nombre de mouvements possibles sur l’euroairport. Ces documents traduisent ainsi la volonté de transférer vers Bâle le trafic ne pouvant être absorbé par les aéroports suisses. Sans remettre en question les perspectives de développement de l’aéroport et le potentiel économique qu’elles représentent, les associations de défense des riverains de l’euroairport s’inquiètent de l’augmentation des nuisances que l’accroissement du trafic aéroportuaire est susceptible d’entraîner. Alors qu’elles dénoncent déjà une inégalité de traitement entre les riverains des deux pays en ce qui concerne l’exposition aux nuisances dues au trafic aérien, elles craignent, si rien n’est entrepris, que celles-ci ne s’aggravent encore du côté français. En conséquence, elle lui demande quelles sont les mesures qu’il envisage de mettre en œuvre afin de veiller à ce que le développement de l’euroairport se fasse dans le respect de son environnement et de limiter les nuisances liées à une augmentation de son trafic.

Twitter Digg Delicious Stumbleupon Technorati Facebook Email