Débat préalable à la réunion du Conseil européen

indexComme avant chaque réunion du Conseil européen des chefs d’État ou de gouvernement de l’Union européenne, le gouvernement a fait hier, mercredi 17 février 2016, au Sénat une déclaration, qui a été suivie d’un débat.
Dans le cadre de ce débat j’ai pu, à la tribune, exprimer la position du groupe socialiste sur les enjeux principaux de ce conseil européen.
Soulignant l’urgence humanitaire liée à la crise migratoire, avec notamment, plus de 10 000 enfants non accompagnés disparus, livrés à la merci de groupes criminels qui vivent de la traite des êtres humains, j’ai insisté sur la priorité de rétablir le fonctionnement de Schengen.

Ce rétablissement suppose que chaque État prenne ses responsabilités et tienne ses engagements.

J’ai ainsi plaidé pour un renforcement des frontières extérieures de l’UE, seule solution à même de nous permettre à la fois, de mieux contrôler les flux de migrants et de mieux les accueillir.

En ce qui concerne la situation vis-à-vis de la Grande-Bretagne, je suis favorable à une solution qui nous permette d’échapper au Brexit, mais pas à n’importe quel prix.

Aussi ai-je mis en garde en garde le Gouvernement du risque d’affaiblissement des institutions que présentait l’actuel compromis avancé par le Président Donald TUSK et ai plaidé pour une Europe qui, au lieu de s’opposer, choisit d’avancer. En ce sens j’ai soutenu la proposition d’un droit d’initiative des parlements européens qui constituerait un signal fort des 28, d’une Europe qui se réforme et dont la construction se poursuit.

Face aux défis migratoires, sécuritaires et économiques, dans un environnement mondialisé et multipolaire, ceux qui finalement prennent des risques, sont ceux tentés par une autre aventure que celle de l’Europe.

 

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