CHANGEONS LES RÈGLES : REMISE DE MON RAPPORT SUR LA PRÉCARITÉ MENSTRUELLE

En cette journée internationale du refus de la misère du 17 octobre, je rends mon rapport, demandé par Monsieur le Premier ministre Édouard PHILIPPE, intitulé “Précarité menstruelle : Changeons les règles” à Madame la Secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations. 

Fruit d’un travail de plusieurs mois, l’objet de ce rapport est de dresser un état des lieux de la situation en France et des avancées à l’étranger, en Écosse et à New York notamment. 

Son but est aussi de recueillir les premières leçons des expériences menées par les acteurs pratiquant la mise à libre disposition de protections périodiques auprès de publics ciblés : les femmes en situation de pauvreté, de précarité et d’exclusion, les jeunes filles durant leur scolarité et les femmes en prison.

Parmi les propositions de ce rapport figurent les suivantes :

  • Faciliter l’accès aux protections périodiques par le libre-service dans les lieux recevant des femmes précaires : dans les centres d’accueil de jour, les centres d’hébergement d’urgence, les hôtels sociaux, ou encore les banques alimentaires.
  • S’appuyer sur des équipes éducatives volontaires au sein des établissement scolaires. S’appuyer sur les  Comités d’éducation à la santé et la citoyenneté (CESC) est une piste.
  • Plusieurs modalités de mises à disposition: distributeurs automatiques, pot commun de protections disposés dans les sanitaires, entre autres.
  • En prison, créer un bloc dédié à l’hygiène féminine et permettre la commande de “protections basiques” (serviettes et tampons) à “prix dégradés”

J’ai toute confiance dans le gouvernement, qui dispose désormais de ces éléments, pour procéder à de nécessaires expérimentations, avant une éventuelle généralisation.

Patricia SCHILLINGER

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